Dalida, c’est des chansons, des longs cheveux, mais aussi des robes. Le 5 juin prochain, l’étude Tessier & Sarrou en mettra une en vente à Drouot, à Paris. Mise à prix : 5 000 euros. Un événement qui fait polémique et agace son frère Orlando, comme le révèle Le Parisien.
Certains s’étaient retrouvés en pleine période de confinement dans Paris pour se trémousser sur Laissez-moi danser. Alors que l’heure du déconfinement a enfin sonné, les fans de l’artiste décédée le 3 mai 1987 pourront enfin participer à la vente aux enchères initialement prévue le 22 avril de la « robe de la discorde ». Rendez-vous est pris à Drouot le 5 juin prochain pour la vente d’une robe Balmain menée par l’étude Tessier & Sarrou. Mise à prix du vêtement qui aurait été porté par la star : 5 000 euros.
« La robe a été créée dans les années 1980, numérotée 167768, avance l’expert de la vente, Thierry Grassat. Pierre Balmain vouait une amitié particulière à Dalida. La chanteuse le lui rendait bien en déclarant : ‘Pierre Balmain, c’était pour moi la vie en rose, en soie, en dentelle et quelquefois en strass…’ », détaille l’expert de la vente Thierry Grassat dans Le Parisien ce samedi 9 mai. Un discours qui a du mal à passer du côté de certains fans et de l’ancien producteur de Dalida, son frère, Orlando.
« Il me semble que c’est une robe Dior », avance tout simplement un pilier du fan-club de Dalida, Thierry Savona. Une robe qui, même si elle était authentifiée, n’aurait pas été souvent portée par l’artiste. « Ce n’est pas une robe de scène. Dalida ne l’a portée que lors de shows télévisés pour le lancement de la chanson ‘Mourir sur scène’, notamment le show des Carpentier en 1983 », explique dans le journal celui qui est aussi chargé de communication de la production Orlando, la société du frère de la star, qui a fait lui aussi part de son étonnement, voire de sa colère. Car cette robe que Dalida a aussi porté lors d’une émission canadienne à Montréal en 1983, il l’a récemment recherchée.
https://youtube.com/watch?v=NN2mxivM8Bo%3Frel%3D0%26showinfo%3D1
Une robe qui avait disparu
« Quand j’ai fait don de la garde-robe de ma sœur à la ville de Paris, il y a trois ans, pour l’exposition au musée Galliera, cette robe avait justement disparu de sa maison de Montmartre (XVIIIe). Je l’ai cherchée partout. Et là, comme par miracle, elle ressort ! Elle ne s’est pourtant pas évaporée avec le Saint-Esprit ! », s’agace dans les colonnes du Parisien Orlando qui s’interroge : « Dans quelles mains est-elle tombée ? » La vendeuse anonyme serait « une vieille dame, d’environ 75 ans, passionnée par la haute couture et le marché de l’art », selon l’expert de la vente.
La robe aurait été achetée dans les années 1980 dans une vente caritative, mais sans trace, puisqu’il n’y aurait aujourd’hui pas de facture. « J’espère que Drouot, qui est une maison sérieuse, a pris toutes les précautions et s’est assurée que la robe appartient vraiment au vendeur », s’inquiète Orlando, alors que l’expert de Tessier & Sarrou reconnaît qu’au sujet de la griffe Balmain il n’a pas eu de « réponse du conservateur, à cause du confinement ».
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